Le Lundi de Pentecôte est une date spéciale dans le calendrier français en tant que jour férié légal. Il est habituellement choisi comme journée de solidarité. A cet égard, il soulève des interrogations tant pour les entreprises que pour les salariés.
La loi du 30 juin 2004 a introduit la “journée de solidarité”, destinée à financer des actions en faveur des personnes âgées ou en situation de handicap, en la fixant au lundi de Pentecôte. Depuis 2008, la journée de solidarité peut être fixée à n’importe quelle autre date de l’année. Néanmoins, beaucoup d’entreprises choisissent de garder le lundi de Pentecôte.
Les modalités d’accomplissement de cette journée de solidarité sont fixées par accord d’entreprise ou d’établissement, et à défaut, par convention ou accord de branche. En l’absence d’accord, ces modalités sont définies unilatéralement par l’employeur, après consultation du CSE, s’il existe.
La journée de solidarité consiste pour les salariés en une journée de travail supplémentaire non rémunérée. Plusieurs options sont envisageables, il peut s’agir de travailler :
- soit pendant un jour férié qui était précédemment chômé autre que le 1er mai (ex: le lundi de Pentecôte, le 11 novembre etc.) ;
- soit lors d’une journée de repos (RTT) ;
- soit selon toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (ex: travailler un samedi).
Cas particuliers :
- Secteur public : il est généralement demandé aux agents de travailler une journée supplémentaire à une autre date dans l’année. Le Lundi de Pentecôte est ainsi souvent férié pour eux.
- Salariés à temps partiel : ils doivent aussi effectuer cette journée de solidarité, mais de façon proratisée en fonction de leur temps de travail.
Pour en savoir plus sur la Rémunération du 1er mai, jour férié et chômé.