La période d’essai permet à l’employeur et au salarié de tester leur collaboration avant de s’engager de façon définitive. Cette période initiale peut, sous certaines conditions, être renouvelée une seule fois, pour prolonger la phase d’évaluation. Toutefois, le renouvellement de la période d’essai est encadré par des règles strictes prévues par le Code du travail et les conventions collectives. Voici les principales conditions à respecter pour qu’un renouvellement soit légal.
Conditions de renouvellement de la période d’essai
Le renouvellement de la période d’essai n’est possible que si deux conditions essentielles sont réunies :
- Le contrat de travail doit le prévoir expressément
- La convention collective ou un accord de branche étendu doit autoriser le renouvellement
S’il n’est pas prévu dans le contrat de travail, mais prévu par la Convention collective, il est possible de de conclure un avenant au contrat de travail avant l’échéance de la période d’essai initiale.
La jurisprudence ajoute une condition supplémentaire : recueillir l’accord exprès du salarié au moment du renouvellement de sa période d’essai.
Durée maximale de la période d’essai renouvelée
Le renouvellement de la période d’essai est soumis à une durée maximale qui dépend de la catégorie de salarié et des dispositions de la convention collective. Selon le Code du travail, les durées maximales, renouvellement inclus, sont les suivantes :
- Ouvriers et employés : 2 mois maximum (renouvellement inclus).
- Agents de maîtrise et techniciens : 4 mois maximum.
- Cadres : 8 mois maximum.
Pour en savoir plus sur le délai de prévenance à respecter en cas de rupture de la période d’essai.