La rémunération du 1ᵉʳ mai, jour férié et chômé, est strictement encadrée par le Code du travail. Le 1ᵉʳ mai correspond à la fête du travail.
Un jour férié chômé et payé
Le 1ᵉʳ mai est un jour férié et chômé dans toutes les entreprises, sauf exceptions. Cela signifie que les salariés sont dispensés de travailler.
L’article L3133-5 du Code du travail prévoit que cette dispense ne peut entrainer une réduction de rémunération. Ainsi, les salariés ne travaillent pas et bénéficient d’un maintien de rémunération.
Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. On peut se référer au mois précédant la semaine du 1ᵉʳ mai.
Le maintien de rémunération le 1ᵉʳ mai concerne tous les salariés, contrairement à d’autres jours fériés où la convention collective peut prévoir une condition d’ancienneté. Le Code du travail garantit à tous les salariés le droit à leur rémunération, même s’ils sont en période d’essai.
Double rémunération en cas de travail
Certaines entreprises ne peuvent interrompre leur activité le 1ᵉʳ mai, en raison de la nature de leur production ou des services qu’elles fournissent.
Ex : établissements de santé, services de sécurité, transports publics, etc.
Lorsque les salariés travaillent le 1ᵉʳ mai, ils doivent recevoir une double rémunération. L’article L3133-6 du Code du travail dispose que le salarié doit percevoir, en plus de son salaire normal pour les heures travaillées ce jour-là, une majoration de 100%.
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